Bernard van Ormeligen
Bernard van Ormeligen
Bernard Van Ormelingen est horloger-guillocheur, ce qui lui permet de faire des montres sur mesure avec des cadrans qu’il grave lui-même.
Les noms Bernies ou Bernard Van Ormelingen vous sont probablement inconnus, et encore moins s’ils sont associés au terme « guillochage ». Cela pourrait changer dans le futur.
La Fondation pour la Haute Horlogerie reprend sur son site Internet les différents métiers d’art liés à l’horlogerie : la joaillerie et le sertissage, la décoration et la gravure du mouvement, la décoration du cadran, la fabrication des bracelets et enfin l’émaillage. Le guillochage est une technique de gravure qui peut s’appliquer aux cadrans et aux boitiers de montre. Le dictionnaire professionnel illustré de l’horlogerie nous apprend que le guillochage est « l’action et le résultat de l’action de guillocher ». L’action de guillocher « consiste à graver à la main ou à la machine des guillochis sur du métal », par exemple à l’aide d’un tour à guillocher.
Mais alors qu’est donc un guillochis ? Le guillochis est « un dessin extrêmement varié composé de lignes qui se croisent, s’entrelacent, en vue d’obtenir un effet décoratif ». En termes plus terre-à-terre, le guillochage horloger consiste à décorer un cadran ou un boitier de montre par des gravures au motif répétitif, souvent circulaire, parfois très complexe, obtenu par l’utilisation d’une machine à guillocher.
Cette technique est aujourd’hui maîtrisée par quelques grandes maisons, et les machines permettant de la réaliser ne sont plus fabriquées. Les rares machines à guillocher mises en vente le sont à des prix astronomiques. On estime entre 10 et 15 le nombre de guillocheurs travaillant en Europe.
Quelques images valent plus qu’un long discours. Par exemple cette Breguet Hora Mundi 5727 combine quatre motifs de guillochage différents sur le même cadran.